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Escapade en Provence

Photos et reportage de Josiane et son frère Robert

 

 

Drapeau Provencal

 

 

 

 


L'isles sur Sorgues

 

 

 

Historique:

 

’Isle-sur-la-Sorgue, autrefois L’Isle en Venaissin, était à l’origine une cité de pêcheurs née des eaux de la rivière. « Insula » au moyen âge, il s’agissait d’une véritable île au milieu des marécages, peu à peu asséchés par le creusement de canaux. Ces nombreux canaux qui la ceinturent ou la parcourent ont permis de lui octroyer le surnom de « Venise comtadine ».
   
Depuis une époque reculée, les eaux de la Sorgue, abondantes et régulières, ont fourni la force motrice nécessaire à l’artisanat et à l’industrie. Les roues à aubes avaient permis l’installation de moulins à blé dès le XIIe s., puis la création d’ateliers pour traiter la laine et la soie. Les quelques roues pittoresques qui subsistent aujourd’hui pour donner son cachet particulier à L’Isle, témoignent mal des soixante-deux qu’on dénombrait au XIXe s. et de l’intense activité qui régnait alors : tandis que la soie engendrait de nouvelles fortunes, L’Isle devenait le principal centre lainier du département.

La vieille ville, autrefois entourée de remparts, conserve le charme d’une cité que chaque époque marque de son empreinte. La tour d’Argent, près du chevet de l’église, fut édifiée par les comtes de Toulouse au XIIIe s. Non loin de là, dans les ruelles de ce qui fut un temps la principale ville du Comtat, on peut admirer de belles façades gothiques ou renaissance. La collégiale Notre-Dame-des-Anges, reconstruite, sauf le chœur, au milieu du XVIIe s., constitue un monument exceptionnel par la richesse de sa décoration intérieure : c’est un témoin majeur du baroque dans le Midi de la France. On ne saurait oublier quelques réalisations du XVIIIe s. par la famille d’architectes Brun : le grenier à blé qui accueille l’Office de Tourisme, l’hôpital avec son vestibule, sa chapelle, sa pharmacie et son jardin orné d’une splendide fontaine, et, entre autres hôtels particuliers, l’hôtel Donadeï de Campredon qui abrite la Maison René-Char.

La ville entretient la mémoire de l’ancienne juiverie dont les habitants, protégés du pape, participèrent activement à la prospérité de la cité.

L’Isle garde vivant le souvenir de ses pêcheurs qui, sur leurs bateaux à fond plat, les nego chin, partaient été comme hiver, armés de diverses manières, en quête d’écrevisses, de truites, d’ombres ou d’anguilles.

Mais L’Isle-sur-la-Sorgue c’est aussi la ville où le poète René Char naquit en 1907, où il passa toute sa jeunesse et où il vivra, plus tard, après avoir participé un temps au surréalisme, après avoir mené un combat exemplaire dans la Résistance. Entre 1928 et 1988, il publiera régulièrement des recueils, multipliant en parallèle ses interventions dans des revues littéraires ou artistiques, développant ses amitiés avec les grands artistes et écrivains contemporains. Son inspiration est imprégnée de sa terre nourricière : la Sorgue, le Ventoux et tous les lieux proches parcourus. Reconnu de son vivant comme l’un des plus grands poètes de son temps, René Char méritait qu’un lieu de mémoire lui fut consacré à L’Isle-sur-la-Sorgue : c’est à présent chose faite avec l’ouverture en été 2003 de la Maison René-Char.

 

 

L'isle sur Sorgue

 

 

L'isle sur Sorgue centre

 

 

Bords de la Sorgue

 

 

Roue a eau

 

 

 

Fontaine de Vaucluse

Historique :

 

Le site exceptionnel de « Vallis clausa », la Vallée close, au fond de laquelle surgit mystérieusement la Sorgue, a donné son nom au village – attesté dès le Xe s. dans les textes officiels – puis, insigne privilège, au département lors de sa création en 1793.

Un site enchanteur La Fontaine de Vaucluse ne cesse d’intriguer et d’attirer les visiteurs. Dès l’antiquité, la fréquentation du site a été très importante ; Les récentes découvertes archéologiques (2002-DRASSN-SSFV) attestent un culte majeur des eaux.
Au bout d’une profonde gorge verdoyante, au pied d’une formidable falaise sculptée par l’érosion, jaillit la plus belle rivière du département : la Sorgue de Vaucluse, à quelques centaines de mètres du pittoresque village auquel la vallée a donné son nom.
Avec un écoulement total moyen de 630 millions de m3 par an, cette source est la première d’Europe, et une des plus importantes au niveau mondial, par son volume d’eau écoulé. Elle résulte de l’émergence d’un immense réseau souterrain.
Source fraîche et paisible en hiver et en été, bouillonnante et impétueuse au printemps et en automne, la Fontaine, véritable caprice de la nature ne cesse  d’étonner.
La fin du XIX° siècle voit se dérouler la première tentative de plongée dans le  conduit noyé de la Sorgue, (en forme d’entonnoir vertical de 308 mètres de profondeur) et plus d’un siècle d’audacieuses explorations permettent de mieux comprendre le mystère de son fonctionnement. En toutes saisons, les sources secondaires alimentent la Sorgue et forment un très beau plan d’eau ombragé de platanes séculaires.
L’intense beauté de ce site naturel a su émouvoir le cœur de nombreux écrivains et poètes : Pétrarque, Boccace, Chateaubriand, Frédéric Mistral et René Char.

La fabrication du papier a été une activité majeure et prospère à Fontaine de Vaucluse, jusqu’au milieu du XX° siècle. Le Moulin à Papier, dans la Galerie Vallis Clausa, rend hommage à cet artisanat spécifique en fabriquant le papier à la main comme au XV° siècle.
De nombreux autres artisans vous feront découvrir leur savoir-faire dans de multiples domaines (confiserie, verre et cristal filés, art du bois, poteries, bijoux…). Sans oublier les ateliers des peintres et sculpteurs.
On n’oubliera pas que Fontaine de Vaucluse a toujours été un haut lieu de la gastronomie régionale.
Des restaurants, des hôtels de diverses catégories, une auberge de jeunesse, des campings au bord de la rivière, le canoë kayak, la pêche, les randonnées, vous permettent de séjourner agréablement dans ce site merveilleux.

La Fontaine

Avec un écoulement total moyen de 630 millions de m3 par an, cette source est la première de France, et une des plus importantes au niveau mondial, par son volume d’eau écoulé. Elle résulte de l’émergence d’un immense réseau souterrain. Source fraîche et paisible en été, bouillonnante et impétueuse au printemps-automne, la Fontaine, véritable caprice de la nature ne cesse d’intriguer curieux et chercheurs depuis l’antiquité.
Les eaux qui bondissent à Fontaine de Vaucluse proviennent de l’infiltration des eaux de pluie et de la fonte des neiges du sud du Mont Ventoux, des Monts de Vaucluse et de la Montagne de Lure qui représentent un « impluvium » de 1240 km2 et dont l’unique issue demeure la Fontaine.
Si les crues spectaculaires du printemps-automne suscitent l’étonnement et l’admiration des visiteurs (90m3 par seconde) par contre, l’écoulement régulier durant l’été et durant les saisons d’absence de pluie reste plus énigmatique pour les spécialistes.
Réalisant des expériences de coloration dans les cours d’eau souterrains du massif calcaire, les spéléologues ont mis en évidence l’existence de collecteurs, véritables drains naturels alimentant la Fontaine de Vaucluse.
La fin du XIX° siècle voit se dérouler la première tentative de plongée du conduit noyé de la Source, et plus d’un siècle d’audacieuses explorations permettent aujourd’hui de comprendre partiellement le mystère de son fonctionnement et l’origine des eaux.

La Sorgue

Cette rivière de plaine prend naissance à Fontaine de Vaucluse et se jette dans l’Ouvèze après avoir parcouru 32 Km. C’est la plus régulière des petites rivières du département.
Avant L’Isle sur la Sorgue, au lieu-dit « Le partage des eaux »,
elle se divise en 2 bras. Ses eaux, longtemps utilisées pour faire tourner des moulins (à papier, à farine, à garance), des filatures, servent aujourd’hui pour l’agriculture et les activités de loisirs, telles que la pêche, le canoë kayak.
La limpidité, la qualité des eaux et leur température constante 13°, font de la Sorgue, une rivière classée première catégorie, de Fontaine de Vaucluse jusqu'au Thor, en passant par l'Isle sur la Sorgue

 

Fontaine de Vaucluse

 

 

Paysage

 

 

La grotte

 

 

Fontaine du dieu guerisseur

 

 

 

L'Abbaye de Frigolet

 

 

Historique :

 

Au coeur des paysages sauvages de la Montagnette, l'Abbaye St Michel de Frigolet se tient paisiblement au milieu des pins et des oliviers. Baigné de lumière et caressé par le mistral, cet ancien monastère est plein de charme. Fondé au X° siècle par les moines de Montmajour.Restauré et entretenu avec soin, il est enveloppé d'une généreuse végétation mediterranéenne. Vous pourrez vous promener avec plaisir dans ses allées agréablement ombragées.

Vous y découvrirez l'église romane Saint Michel (restaurée au XIX°), le cloitre (XII°) et la chapelle romane Notre Dame du Bon Remède (avec de belles boiseries offertes par Anne d'Autriche). L'église romane abrite une Vierge en albâtre du XVI° et un crucifix du XVII°. L'abbatiale néogothique enveloppe la chapelle romane de Notre Dame, vous pourrez y admirer une décoration d'une étonnante richesse, 14 toiles du peintre Mignard et de belles boiseries du XVI° siècle.

C'est ici, à l'abbaye de Frigolet que Daudet dans ses célèbres " Lettres de Mon Moulin " a situé le récit qui met en scène le révérend père Gaucher et son fameux élixir. La liqueur de Frigolet est toujours fabriquée (à Châteaurenard). 30 plantes entrent dans le secret de sa fabrication, du miel, du sucre, de l'alcool neutre et bien sûr une macération en fût de chêne.

Aujourd’hui, après une histoire très mouvementée, la communauté religieuse de Saint-Michel de Frigolet qui y est installée appartient à l'Ordre des Chanoines Réguliers de Prémontré et suit la Règle de Vie de saint Augustin.
Les frères se consacrent essentiellement à la prière, mais aussi à l'accueil des visiteurs, des hôtes de passage, des jeunes et des retraitants, de tous  ceux qui recherchent le silence, le repos, la prière ou l'étude. Ils assurent également le service des paroisses ainsi qu'une présence en aumônerie scolaire et auprès des malades.

Une Communauté de religieuses appartenant à la Congrégation des Soeurs de Saint-Charles de Nancy partage le quotidien actif et contemplatif des Prémontrés.

 

 

L'Abbaye de Frigolet

 

 

Abbaye de Frigolet (2)

 

 

Abbaye (détails)

 

 

Le Cloître

 

 

Une vue du jardin

 

 

Paysage autour de l'Abbaye

 

 

La forêt qui entoure l'Abbaye

 

 

 

  





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